(Jeu de mot un peu facile pour les anglophones…)
Après la belle visite d’Antelope Canyon du matin, nous avons déjeuné sur le site voisin du grand barrage de Glen Canyon, sur le lac Powell, deuxième plus grand lac artificiel des États-Unis après celui de Las Vegas, alimenté par les eaux du Colorado.

Il mesure 476 mètres de long, 11 mètres de large en haut et 91 mètres à sa base, et se dresse à 220 mètres du sol. La ville de Page voisine est sortie de terre en même temps que la construction du barrage en 1963. Un très beau pont à la Eiffel relie les deux voies du barrage.

Le lac Powell est devenu depuis une destination très prisée de villégiature, et beaucoup d’américains viennent régulièrement faire du bateau sur ses eaux.

Le lac et le barrage furent créés pour alimenter en eau et en électricité près de 25 millions d’habitants des états de l’Utah, du Colorado, du Nouveau-Mexique, du Nevada et de la Californie.

Ce n’était bien sûr pas sur les panneaux mais j’avais vu un reportage qui faisait état d’une baisse des eaux du lac, ainsi que des inquiétudes de ceux qui dépendaient des eaux du Colorado qui avaient peur d’en manquer en raison du détournement vers le lac.
Les panneaux du Visitor Center répondent indirectement en faisant état de relevés de neige et pluies qui permettent d’élaborer des modèles servant à prévoir les relâches d’eau. Et tout semble bien sûr under control !

C’est vrai que l’eau est un réel souci dans ces régions désertiques et chaudes, nous avons pu constater que beaucoup d’articles de journaux y étaient consacrés, et que les programmes des candidats aux élections locales incluaient tous une politique globale de l’eau.

Mais ce pays est une terre de paradoxes, quand on voit les quantités d’eau utilisées à Las Vegas pour des fontaines gigantesques de décoration, les gazons verts et les fleurs toutes l’année. Également à Palm Springs, que nous visitons dans quelques jours, il n’y a pas moins d’une centaine de golfs !

Pas simple, la gestion de l’eau…
Il y a des romans policiers sur les Navajos, dont le héros est un flic Navajo traditionnel amoureux d’une avocate Navajo non traditionnelle. Je ne sais plus le nom mais j’en ai à la maison que je vous passerai si vous voulez.
merci pour le blog et bisous
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Oui je me souviens en avoir lu un une fois. C’était pas de Hillerman ou un nom comme ça ?
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Ca alors ! Faut pas avoir le vertige !…Ils font du bateau mais y a-t-il une plage ? Y a-t-il le moindre brin d’herbe qui pousse autour du lac ? Ca semble hyper désertique…
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Non, l’originalité de ce lac c’est qu’il est bordé de roches orangées, et blanchâtres en bas, là où l’eau a laissé des traces. Et du coup, on n’a pas choisi d’aller y voir de plus près.
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avec raison…je n’irais pas en vacances à ce lac…
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Coïncidence : aujourd’hui, une amie m’a parlé d’une légende navajo tirée d’un de ces polars.
Une libellule, sauvée par deux navajos, leur exauce à chacun un vœu :
Le premier demande à devenir l’homme le plus intelligent du monde. Et il est exaucé.
Le second demande à devenir plus intelligent que l’homme le plus intelligent du monde. Et il est transformé en femme.
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Elle est bien ton amie.
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Il faut demander aux Mexicains ce qu’ils pensent de la gestion de l’eau de leurs voisins, sachant que le Colorado se termine au Mexique, quand il reste de l’eau…
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Tout à fait !
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