Bon, tout le monde est là ce matin, ou ce soir ? Pas de manquants ? Bien, on va pouvoir continuer le road trip avec la visite du parc national de Joshua Tree, en Californie, puisque nous y revoilà.
Rien de comparable avec les parcs majestueux que nous avons traversés tout au long de ces trois dernières semaines, mais c’était plutôt reposant de se balader dans un parc à dimension humaine (enfin… à l’échelle américaine, plus de 200 000 hectares quand même…), avec son originalité : les Joshua Trees.
Ce parc se divise en deux déserts : à l’ouest, le désert de Mojave , caractérisé par l’abondance de Joshua Trees, des arbres de la famille des yuccas, pas vilains du tout :

Il peut atteindre 12 m de haut, et grandir de 2,5 cm par an, pas folichon comme croissance mais on peut peu dans le désert ! Il arrive à conserver l’humidité dans ses feuilles, pas comme nous qui descendons des litres d’eau tellement y fait chaud !

Mais d’où vient ce nom de Joshua, vous demandez-vous ? Eh bien c’est encore la faute aux mormons qui furent les premiers à traverser ce désert et identifièrent ces arbres aux formes vaguement humaines comme Josué qui leur indiquait le chemin de la terre promise…
Une route mène à un point de vue à 1500 m d’altitude, qui surplombe la vallée de Coachella et le désert de Colorado, à la limite du parc.


Nous débutons la visite de ce désert, par la visite d’une cactusseraie.

J’invente ce mot pour désigner ce curieux jardin de cholas (j’aurais aussi pu l’appeler une cholasserie), une variété de cactus aux épines redoutables malgré leur aspect doux et attirant (mais attention ! ce sont des truands ! :-), sournoisement appelés « ours en peluche ».

Et nous sommes prévenus par un panneau que leurs épines peuvent faire très mal. On le croit sur parole !

Une grande variété de plantes arrive à survivre dans cet environnement exigeant, quitte à ne germer que les années où les conditions météo le permettent. On attend, c’est tout. Grandes leçons de la nature… Un rapport au temps que nous avons perdu, sans doute… Mais qu’on retrouve au moment de la retraite, avec un petit effort de déconditionnement…
Les autres points d’intérêt du parc sont ses imposants rochers aux formes arrondies et parfois bizarres…




…ou des amoncellements de roches comme un tas de cailloux déversés d’une benne de travaux publics.


D’autres aux découpes ou équilibres originaux…



Et toujours ces cailloux à moitié dans le vide, qui nous intriguent tant…



C’est comme quand on va en Grèce, mais dans un autre registre, je vous accorde qu’il faut aimer les cailloux…
Hormis une chaleur sèche et étouffante quand on sort de la voiture (pas question de rando, même courte, en tout cas pour nous…), une bien agréable balade dans ce parc.
Les mormons ont-ils trouvé la terre promise ou continuent-ils de fumer la moquette dans le désert en prenant les cactus pour des hommes ? C’est un peu effrayant toutes ces épines partout ….
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Moi qui pensais que tu serais contente de voir tous ces cactus… 😊
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Tu parles d’un drôle de parc ! On n’a pas besoin de fumer du Joshua Tree pour voir les formations rocheuses psychadéliques ! Il paraît que la nuit, on y voit très clairement la voie lactée. Ca doit être plein de crotales !
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On connaît aussi depuis très longtemps le danger des boissons – pourtant attirantes pour certains – à base de cholas (& tant pis si je me gourre dans l’orthographe)
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