Nous avons passé ce dernier week end de septembre dans le très beau parc de Zion, ancien territoire sacré des Indiens, puis ainsi nommé par les premiers colons mormons, en référence au royaume de Sion. Tous les noms du site ont d’ailleurs une petite consonance religieuse, à commencer par la rivière de la Vierge.

Le parc se visite pour sa majeure partie depuis le fond du canyon, sur une quinzaine de km de long, et se termine par le temple de Sinawava, un superbe amphithéâtre de falaises qui s’élèvent parfois à presque 1 km de hauteur.

Pas de voitures dans cette partie depuis quelques années, on y circule en navettes de bus gratuites , avec en prime des commentaires audio qui remercient le créateur pour son travail…


Nous avons fait quelques petites randos très agréables (et fastoches !) dans cette partie du canyon, qui grouille de tamias, de petits écureuils rayés, pas farouches du tout ! Il paraît que les canadiens les appellent des « suisses » ?!


Notre 1ère rando nous grimpe (un peu) vers les Emerald Pools, de petites vasques d’eau alimentées par les eaux de pluie et quelques faibles cascades qui tombent au-dessus de nos têtes, façon vaporisateur.


La 2nde rando suit le canyon et nous amène vers une aire de pique nique.
La dernière – The Narrows – suit la rivière qui a creusé ce canyon au fil des siècles, souvent de façon violente, le site étant toujours sujet à de soudaines et redoutables inondations, qui remodèlent les berges (mais pas de risque en septembre !)

Elle se termine en défilé très étroit, les pieds dans une eau à 15°, voire à la nage. Vous l’aurez deviné, pas pour nous, on s’est arrêtés juste avant !



Le canyon est très humide. L’eau coule de partout, issue des pluies et de la fonte des neiges, et stimule une abondante végétation qui pousse parfois à même les murs de roches rouges.






Deux autres parties du parc se visitent en voiture, depuis les hauteurs. D’un côté, Kolob canyon, avec ses belles falaises abruptes de roches rouges, et, contrairement à la vallée surpeuplée, un point de vue calme avec très peu de monde.





Et de l’autre côté, la traversée du parc vers Bryce canyon, avec des points de vue tout aussi spectaculaires.


Nous pensions être comblés par ce magnifique Parc, mais le parc de Bryce Canyon, le lendemain, nous a encore plus étonnés. Suite au prochain numéro, donc !
En effet c’est magnifique! Hate de voir l’article sur le prochain parc.
Bisous
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Ça vaut les Igues de Compolibat !
C’est magnifique. Tu as quand même bien fait de nous montrer une photo « réalité touristique », qu’on ne s’imagine pas que le paradis existe sur cette terre de pêcheurs …
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Je voulais dire « pécheurs », mille pardons ! et d’ailleurs même « péche-urs/eresses » en bonne nouvelle langue française politiquement correcte.
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Ah là là que c’est beau ! Encore ces paysages majestueux ! Super la rando en bus et merci pour la preuve de votre non-solitude ! Au moins, si un scorpion vous saute dessus, il y aura du secours ! Où sont les Emerald pools ? Asséchées ?
Oui, on appelle les tamias des suisses ! Ils sont quand même vraiment rayés ( noir, blanc et brun) et ont une queue très très courte.
Pour ton bel oiseau : j’ai regardé ds google/photo…il ressemble plus à un geai bleu du Grand Canyon qu’à un merle bleu…Il est bien beau et, comme son président, on voit qu’il aime les photos !
Est-ce qu’on peut boire l’eau de la rivière du ranger ? Elle semble cristalline !
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Les Emerald pools étaient trop modestes pour être photographiées. Merci pour l’info sur l’oiseau bleu, le geai me va très bien. Et pour l’eau à boire, y’avait trop de monde qui pataugeait dedans pour que ça donne envie de boire… mais elle était vraiment transparente. Un peu avant, y’avait 2 filles qui se baignaient en poussant des cris comme si on les égorgeait.
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Je vous suit
Bernard et René sont partis avec la tronçonneuse
Bisous à vous deux
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…et puis c’est beau ça les Igues !
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Et le ranger, quand il traîne ses grolles dans l’eau, il ne perturbe pas le courant, peut-être ?
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Un ranger ne traîne pas ses grolles, il marche sur l’eau.
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A la position du ranger on voit qu’il a des origines françaises ; il est bien évident qu’il vient tout juste de lancer sa boule car il joue à la pétanque ! Ha !
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