Summer of Love in San Francisco

Nous avons débuté notre la journée par une visite en français d’un quartier de San Francisco : Haight-Ashbury, berceau du mouvement hippie des années 60.

Beatniks ou hippies ?

À l’origine le mouvement beat (baptisé « beatnik » par un journaliste par dérision avec le vaisseau spatial « ennemi » Spoutnik) est un courant de pensée contestataire, dont les leaders sont des intellectuels plutôt poètes (Jack Kerouac, Allan Ginsberg), et pour certains grands consommateurs de substances, alcool etc. Ils organisent des concerts ou marches gigantesques très médiatisés, qui contribuent à attirer de plus en plus de jeunes, parfois même très jeunes fugueurs de 10-12 ans (!).

Les hippies ont profité de loyers très bas à l’époque – environ 60 $ par mois pour ces grandes et belles maisons victoriennes, dont les prix ont été multipliés par plusieurs centaines aujourd’hui !

La musique a accompagné et fortement influencé le mouvement, et les nombreux groupes et chanteurs de rock sont devenus les porte-drapeaux du mouvement hippie. Notamment la chanson de Scott Mc Kenzie : « If you’re going to San Francisco, Be sure to wear flowers in your hair » composée pour attirer les foules au grand concert hippie de Monterey de 1967.

Maison où a habité Janis Joplin

Et au fil des mois, ces hippies n’ont plus eu grand chose à voir avec l’état d’esprit originel de la beat generation. Aujourd’hui le quartier surfe sur la vague avec des boutiques de fringues et souvenirs psychédéliques ou smoking shops (le cannabis est autorisé en Californie depuis janvier 2018).

Et on ne pouvait pas clore ce chapitre sans faire un saut à la maison bleue, même si elle ne se trouve pas tout à fait dans le même quartier !

Que des français pour la prendre en photo ! Et un américain qui passait m’a demandé pourquoi on mitraillait cette maison 🙂

7 Replies to “Summer of Love in San Francisco”

  1. Belles photos + temps superbe ! C’est ça SF !
    Mais…où sont les hippies ?…Y en n’a même pas un tout petit
    à se mettre sous la dent ? La ville les a remisés pour l’hiver ?

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  2. Vous pouvez aussi intégrer les paroles de « la maison Ronchonchon » de Alexis HK :
    « C’est une maison grise adossée à une mine de sidérurgie désaffectée
    On y vient à pied, on a un peu peur
    Les gens qui vivent là sont tous de mauvaise humeur »

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