Johanna Museet, la belle brocante

đŸŽ¶   a long way from homeđŸŽ” :  11061 km

Vendredi 6 juillet

Nous sommes allĂ©s voir un petit musĂ©e privĂ©, le Johanna Museet, non loin d’Ystad. Le Routard indiquait qu’il exposait de vieilles voitures et motos anciennes, une bonne façon pour nous de terminer tranquillement notre pĂ©riple en SuĂšde.
Mais dĂšs qu’on est entrĂ©s, on s’est retrouvĂ©s dans la caverne d’Ali Baba ! Il y avait bien quelques voitures et motos anciennes, mais noyĂ©es au milieu d’un incroyable enchevĂȘtrement d’objets, meubles et appareils anciens, liĂ©s Ă  la vie quotidienne de la fin du 19Ăšme et dĂ©but 20Ăšme siĂšcles.
Le fondateur, Manfred Almkvist (1911-1996),garagiste et bricoleur originaire du village voisin de SandĂ€kra, a commencĂ© par acquĂ©rir et restaurer en 1952 une Ford importĂ©e des USA en 1914, qu’il a baptisĂ©e Johanna, d’oĂč le nom du musĂ©e.

Et il a commencĂ© Ă  rassembler des centaines d’objets, qu’il ne s’est pas simplement contentĂ© d’accumuler, mais qu’il a tous restaurĂ©s et remis en Ă©tat de fonctionnement. Et beaucoup de ces voitures, motos et machines diverses ont tournĂ© dans des films, notamment un ancien distributeur de friandises.
On rentre d’abord dans une ancienne Ă©picerie, avec un splendide meuble comptoir d’une dizaine de mĂštres de long, garni d’une multitude de petits tiroirs, rempli d’une quantitĂ©s de boĂźtes de denrĂ©es des annĂ©es 50, des balances jamais vues ailleurs, des caisses Ă  peine enregistreuses, etc
 et dans un coin une grosse machine Ă  torrĂ©fier le cafĂ©, en Ă©tat de marche. Et j’en oublie
 Tous ces Ă©lĂ©ments proviennent de deux boutiques des environs. (Ă©videmment j’ai oubliĂ© de prendre des photos de ce coin lĂ …).
On passe Ă  la cuisine avec cette imposante cuisiniĂšre rĂ©cupĂ©rĂ©e d’un hĂŽtel voisin.

Et les aveyronnais auront bien sûr remarqué au sol le tourniquet pour faire les gùteaux à la broche, et il y en avait 4 ou 5 autres ailleurs


Un peu plus loin, des horloges…

… avant d’entrer au cafĂ© du village : des flippers des annĂ©es 50, notamment un avec un beau dĂ©cor Casanova (pas sur la photo)…

En grossissant la photo, remarquez la 2nde machine en partant de la droite « giant panorama »
qui n’a rien d’un flipper et propose de beaux panoramas…

 …et une sĂ©rie d’autres datant de dĂ©but 1900 plutĂŽt rares, avec un cadre en bois.

On continue dans les jeux de bar, avec un meuble courses de chevaux : comment l’appeler autrement, car je n’en ai jamais vu de pareil : Bengt, le fils du fondateur l’a fait fonctionner, en expliquant qu’il fallait parier sur un numĂ©ro mais je n’ai pas trop compris lequel gagnait


Beaucoup d’autres jouets individuels de toutes sortes, et on part chez le photographe avec la reconstitution d’un studio de photo avec sa multitude de vieux appareils de tous Ăąges. Au milieu, on reconnait les anciens flashes qu’on clipsait sur les Instamatics, carrĂ©s avec 4 flashes qui coĂ»tait cher Ă  nos tirelires
 Et le fiston nous montre deux petites photos au mur : la premiĂšre en noir et blanc, qui a mis 8 heures Ă  ĂȘtre dĂ©veloppĂ©e, mais on ne reconnaĂźt pas grand-chose dessus, et la seconde d’un paysage en couleurs fades.
On traverse et on entre chez le coiffeur version années 50 (je ne sais pas si la machine à bigoudis fonctionnait
)

On enchaĂźne avec les voitures…

… de toutes sortes…

 …et un magnifique corbillard


…avec les fauteuils qui l’ont prĂ©cĂ©dĂ©…

 Les motos anciennes sont trĂšs belles Ă©galement, et superbement restaurĂ©es.

InĂ©vitablement, on entre au garage, Ă©quipĂ© d’un systĂšme de courroies (courant dans tous les ateliers d’autrefois me souffle mon expert…) pour entraĂźner les moteurs des machines.

Et le clou du musĂ©e, si l’on peut dire, ce sont les orchestres de musique, dont le plus impressionnant est celui-ci, avec tous les instruments qui fonctionnent tous seuls, dont un piano :

Le fondateur l’a trouvĂ© en 1965 dans un grenier, en piĂšces dĂ©tachĂ©es Ă©parpillĂ©es. Il lui a fallu 4 hivers pour le remonter entiĂšrement, crĂ©er lui-mĂȘme les piĂšces manquantes (sans les plans), et il fonctionne toujours aujourd’hui, prĂ©sentĂ© avec fiertĂ© par Bengt.  
Un autre orchestre, trĂšs dĂ©coratif :

Le concert s’est poursuivi avec un petit orchestre de rue, comme on en voit encore rarement, donnĂ© au musĂ©e par un homme malade du cƓur qui ne pouvait plus l’utiliser :

Également, dans le dĂ©sordre, une loge et quelques rangĂ©es de l’ancien théùtre de Malmö, de trĂšs beaux anciens vĂ©los, des intĂ©rieurs de maisons, des vĂȘtements, tĂ©lĂ©phones…

 …pompes Ă  essence…

…machines Ă  sous et Jude box, etc


Autant dire qu’on ne s’est pas ennuyĂ©s, surtout que malgrĂ© leur nombre, tout Ă©tait regroupĂ© par thĂšme et bien prĂ©sentĂ©. A condition bien sĂ»r d’aimer les brocantes, comme c’est notre cas…

3 Replies to “Johanna Museet, la belle brocante”

  1. Combien de jour vous a-t-il fallu pour visiter le musĂ©e ?Je trouve qu'Alain a un air de ressemblance avec le fondateur : ses grands-parents ne s’appelaient-t-ils pas DidĂŒcĂ€a ?

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