Route vers Tromso
đ¶Â  a long way from homeđ” : 6324km
Vendredi, samedi et dimanche 7 – 8 – 9 juin 2018
Nous sommes en route pour Tromso, sous la pluie incessante et dans la brouillasse. Haut les coeurs, on l’a voulu !Â
On s’est arrĂȘtĂ©s en route pour voir la cascade de Malselvforssen. C’est plutĂŽt un gros torrent – dont les eaux bouillonnantes se dĂ©versent bruyamment en heurtant les rochers sur leur trajectoire.
Les rencontres
Voyager en CC, c’est croiser la route de toutes sortes de gens, de tous Ăąges, en famille (pour les plus jeunes) ou en couple, ou en groupe !
Par exemple, Ă Eggum, une plage et un cadre de rĂȘve, on a encore croisĂ© le groupe de camping-caristes français, qui y restaient pour la nuit. Je ne pense pas que nous serons prĂȘts un jour pour ce type d’expĂ©rience groupĂ©e, mĂȘme si c’est sympa de se rencontrer… Et on les a re-re-re-re-croisĂ©s Ă la cascade. Quelques uns commencent Ă s’interroger sur l’utilitĂ© d’avoir payĂ© (« une grosse somme » parait-il) un voyagiste spĂ©cialisĂ© pour leur concocter l’itinĂ©raire… puisqu’on se retrouve si souvent aux mĂȘmes endroits pour visiter ou dormir… et nous on fait notre itinĂ©raire au fur et Ă mesure… Ou alors je suis prĂȘte pour ĂȘtre tour operator… mais dans une autre vie !
On a aussi discutĂ© avec des montpelliĂ©rains qui ont beaucoup sillonnĂ© les routes en CC : ils avaient dĂ©jĂ Â Ă©tĂ© en Turquie, avait fait le tour de l’Islande, visitĂ© les pays de l’Est…Â
On a aussi rencontrĂ© un couple des CĂŽtes-du-Nord sympa, qui font le trajet inverse et reviennent du Cap Nord. Ils nous ont dit en ĂȘtre partis tellement le temps Ă©tait exĂ©crable. Neige, verglas et un vent de 150 km/h… Mais qu’est-on allĂ© faire dans cette galĂšre ? L’aventure bien sĂ»r ! Mais un peu de soleil ne gĂącherait rien…
Un mot sur la pratique du camping-car en NorvĂšge
(ceux qui s’en foutent peuvent sauter au paragraphe suivant, mais on a quelques afficionados camping-caristes parmi nos lecteurs…).
Il y a des CC partout, donc des aires de service et de repos aussi. C’est apparemment un mode de vacances trĂšs rĂ©pandu en NorvĂšge. Et c’est fou le nombre de CC et de caravanes que l’on voit garĂ©s dans les jardins ou prĂšs des maisons, oĂč Ă cĂŽtĂ© du tracteur, mĂȘme dans les endroits les plus reculĂ©s. Il doit y avoir au moins 30% de la population qui en possĂšde un (j’ai pas les stats, c’est moi qui le dit). Et ce ne sont pas des vieux zinzins, mais des modĂšles rĂ©cents. Il est facile – et autorisĂ© – de faire du camping sauvage, Ă condition bien sĂ»r de respecter les quelques rĂšgles de savoir-vivre de base. En plus, des aires de repos et pique nique sont trĂšs souvent amĂ©nagĂ©es le long des routes, mĂȘme en pleine pampa.Â
En revanche, l’essence n’est pas donnĂ©e (autour de 1,50 -1,55⏠le litre de diesel), ni le gaz pour recharger nos bouteilles. Pour un pays dont la richesse de l’Ă©conomie repose sur le pĂ©trole et le gaz…
Voici quelques uns des endroits oĂč on a pu Ă©lire domicile pour la nuit, je crois qu’il y a pire…
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Le fermier a labourĂ© son champ tard dans la « nuit » : il faisait plein jour toute la soirĂ©e ! Pas de dĂ©paysement pour nous ici… |
Et pour terminer, vous prendrez bien un petit chamallow ?Â
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J'ai enfin compris : les camping-cars migrent vers la NorvÚge en été pour se reproduire.
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Je ne sais pas si c'est une dĂ©formation professionnelle mais tu vois de la reproduction partout ! đ
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